Norme professionnelle du Sceau rouge - Couvreur/couvreuse

Table des matières

Produits de la NPSR à télécharger

La Norme professionnelle du Sceau rouge pour le métier de Couvreur/couvreuse est élaborée par des représentants canadiens du métier. Ce document contient l’information sur ce métier tel que celui-ci est pratiqué au Canada.

L’information contenue dans la NPSR est combinée de plusieurs façons pour générer plusieurs produits de la NPSR; chacun de ces produits est basé sur l’information contenue dans la NPSR complète et est destiné à répondre aux besoins des utilisateurs.

Produit Objectif
Norme professionnelle du Sceau rouge - Couvreur/couvreuse (PDF, 3,3 Mo) Offrir une description complète de toutes les activités effectuées dans le métier et de toutes les compétences et connaissances nécessaires pour exercer ce métier. La norme définit le métier en regroupant et en organisant les éléments.
Profil du métier - Couvreur/couvreuse (PDF, 560 Ko) Présenter un aperçu de toutes les activités effectuées dans le métier décrites dans la norme. Le profil du métier peut être utilisé pour autoévaluer l'expérience acquise, pour présenter un sommaire de toutes les activités effectuées dans le métier aux gens qui veulent apprendre ce métier et pour l'analyse des lacunes.
Guide d’auto-évaluation pour l’examen du Sceau rouge – Couvreur/couvreuse (PDF, 781 Ko) Utilisez l’outil d’auto-évaluation pour évaluer votre propre compréhension et votre expérience pour les tâches qui font parties de l’examen du Sceau rouge.

Survol

Introduction

Le Conseil canadien des directeurs de l’apprentissage (CCDA) reconnaît la présente Norme professionnelle du Sceau rouge (NPSR) comme la norme du Sceau rouge pour le métier de Couvreur/couvreuse.

Historique

Lors de la première Conférence nationale sur l’apprentissage professionnel et industriel qui s’est tenue à Ottawa en 1952, il a été recommandé de demander au gouvernement fédéral de collaborer avec les comités et les fonctionnaires provinciaux et territoriaux chargés de l’apprentissage pour rédiger des normes d’un certain nombre de métiers spécialisés. Emploi et Développement social Canada (EDSC) finance le Programme du Sceau rouge, dont le personnel, sous la direction du CCDA, élabore une norme professionnelle nationale pour chaque métier Sceau rouge.

Les objectifs des NPSR sont les suivants :

Toute question, tout commentaire ou toute suggestion de changement, de correction ou de révision concernant la présente NPSR ou ses produits connexes peuvent être envoyés à l’adresse suivante :

Division des métiers et de l’apprentissage
Direction de l’apprentissage et des initiatives sectorielles
Emploi et Développement social Canada
140, promenade du Portage, Portage IV, 6e étage
Gatineau (Québec)  K1A 0J9

Remerciements

Le CCDA et EDSC tiennent à exprimer leur gratitude aux gens du métier, aux entreprises, aux associations professionnelles, aux syndicats, aux ministères et aux organismes gouvernementaux des provinces et des territoires ainsi qu’à toute autre personne ayant participé à la production de la présente publication.

Des remerciements particuliers sont adressés aux représentants ci-dessous, qui ont grandement contribué à la version initiale de la présente NPSR et qui ont fourni des conseils d’experts tout au long de son élaboration :

La présente NPSR a été préparée par le personnel de la Direction de l’apprentissage et des initiatives sectorielles d’EDSC. La coordination, la facilitation et la production ont été effectuées par l’équipe d’élaboration des NPSR de la Division des métiers et de l’apprentissage. Saskatchewan, la province hôte, a aussi pris part à l’élaboration de la présente NPSR.

Structure de la Norme Professionnelle

La présente NPSR contient les sections suivantes :

Méthodologie

Élaboration de la NPSR

Au cours d’un atelier national dirigé par une équipe de facilitatrices et de facilitateurs, un groupe d’expertes et d’experts de métier, d’instructrices et d’instructeurs ainsi que d’employeuses et d’employeurs élabore une ébauche de la NPSR. Cette ébauche comprend toutes les tâches accomplies dans le métier, divisées en catégories, et décrit les connaissances et les compétences qu’une personne doit avoir pour exercer le métier.

Harmonisation de la formation en apprentissage

À la suite de l’analyse des programmes d’apprentissage de l’ensemble des provinces et des territoires du Canada, des recommandations quant à l’harmonisation des noms des métiers, des heures de formation requises et de l’ordonnancement des niveaux de formation sont formulées. Les provinces et les territoires tiennent ensuite des consultations avec les intervenants de leur industrie respective au sujet de ces éléments et les modifications suggérées font l’objet de discussions jusqu’à l’obtention d’un consensus. Après l’élaboration d’une ébauche de la NPSR dans le cadre de l’atelier national, les participants discutent de l’ordonnancement des thèmes de la formation pour en arriver à une entente, qui se reflète dans la nouvelle NPSR. Leurs recommandations sur l’ordonnancement sont examinées par les intervenants des provinces et des territoires participants et des échanges se poursuivent pour atteindre un consensus et relever toute exception.

Sondage en ligne

Les intervenants sont invités à examiner et à valider les activités décrites dans l’ébauche de la nouvelle NPSR en répondant à un sondage en ligne. Ces intervenants sont également invités à participer à cette consultation par l’entremise des autorités en matière d’apprentissage et de groupes d’intervenants nationaux.

Révision de l’ébauche de la NPSR

L’équipe responsable de l’élaboration de la NPSR envoie une copie de la version anglaise de la NPSR ainsi que la version traduite en français aux autorités provinciales et territoriales, qui consultent des représentantes et des représentants de l’industrie pour en faire la révision. Ensuite, les suggestions de ces derniers sont évaluées et incorporées dans la norme.

Validation et pondération de la NPSR

Les provinces et les territoires participants consultent également les représentantes et les représentants de l’industrie pour valider et pondérer la NPSR dans le but de planifier l’élaboration de l’examen interprovincial du Sceau rouge pour le métier. La validation et la pondération des activités principales, des tâches et des sous-tâches de la NPSR se font comme suit :

Les résultats de cet exercice sont soumis à l’équipe responsable de l’élaboration de la NPSR, qui examine les données et les intègre dans le document. La NPSR présente les résultats de la validation par chaque province et chaque territoire ainsi que les moyennes nationales résultant de la pondération. Les moyennes nationales des pondérations des activités principales et des tâches sont utilisées pour l’élaboration de l’examen interprovincial du Sceau rouge pour le métier.

La validation de la NPSR vise à déterminer les sous-tâches communes du métier au Canada. Lorsqu’une sous-tâche est exécutée dans au moins 70 % de l’industrie dans les provinces et les territoires participants, elle est considérée comme une sous-tâche commune. Les questions de l’examen interprovincial du Sceau rouge sont élaborées seulement à partir des sous-tâches communes déterminées lors de la validation de la NPSR.

Définitions relatives à la validation et à la pondération

Oui
sous-tâche exécutée par les gens du métier qualifiés dans la province ou dans le territoire
Non
sous-tâche qui n’est pas exécutée par les gens du métier qualifiés dans la province ou dans le territoire
NV
NPSR Non Validée par la province ou par le territoire
ND
métier Non Désigné par la province ou par le territoire
Pas Commune (PC)
sous-tâche, tâche ou activité principale qui sont exécutées dans moins de 70 % des provinces et des territoires participants et qui ne seront pas évaluées dans l’examen interprovincial du Sceau rouge pour le métier
Moyennes nationales %
pourcentages de questions de l’examen interprovincial du Sceau rouge pour le métier qui porteront sur chaque activité principale et chaque tâche

Symboles des provinces et des territoires

NL -
Terre-Neuve-et-Labrador
NS -
Nouvelle-Écosse
PE -
Île-du-Prince-Édouard
NB -
Nouveau-Brunswick
QC -
Québec
ON -
Ontario
MB -
Manitoba
SK -
Saskatchewan
AB -
Alberta
BC -
Colombie-Britannique
NT -
Territoires du Nord-Ouest
YT -
Yukon
NU -
Nunavut

Description du métier de couvreur/couvreuse

« Couvreur/couvreuse » est le titre officiel Sceau rouge de ce métier tel qu’il a été approuvé par le CCDA. La présente NPSR couvre les tâches qu’exécute une couvreuse ou un couvreur, dont le titre professionnel est reconnu dans certaines provinces et certains territoires du Canada sous les noms suivants :

Noms de métiers provinciaux et territoriaux en français
  NL NS PE NB QC ON MB SK AB BC YT NT NU
Couvreur/couvreuse Check MarkNL Check MarkNS Check MarkPE Check MarkNB Check MarkQC - - Check MarkSK Check MarkAB Check MarkBC Check MarkYT Check MarkNT Check MarkNU
Couvreur - - - - - - Check MarkMB - - - - - -
Couvreur ou couvreuse - - - - - Check MarkON - - - - - - -

Les couvreurs et les couvreuses installent, réparent, entretiennent et remplacent les toits. À l’aide de différentes méthodes d’application, les couvreurs et les couvreuses utilisent des systèmes de toitures en membrane constituée de différentes matières. Ils installent, remplacent, entretiennent et réparent également les bardeaux, les tuiles d’ardoise, les bardeaux de fente, les tuiles, la tôle et d’autres revêtements préformés sur les toits inclinés.

Avant le début du travail, les couvreurs et les couvreuses peuvent inspecter les systèmes de couverture existants, évaluer l’étendue des dommages et déterminer la façon de procéder pour la réparation des composantes de la toiture ou pour enlever, recouvrir de nouveau et remplacer les matériaux de couverture endommagés. Quelques couvreurs et couvreuses peuvent avoir à évaluer la quantité de matériel requis et les coûts d’installation.

Lors de la préparation des travaux, les couvreurs et les couvreuses peuvent avoir à dresser des échafaudages pour fournir un accès sécuritaire à la zone de travail, et peuvent installer des systèmes antichute. De plus, ils protègent les couvertures, les murs de fondation, les dalles de plancher et les platelages de tabliers de pont des intempéries, de l’eau et de l’humidité. Ils peuvent installer des accessoires de couverture comme des solins en tôle, des solins d’évents de toiture, des solins de fixation d’ancrage, des drains encastrés et des colliers de serrage.

Les couvreurs et les couvreuses peuvent travailler pour des entreprises de toiture, pour des entrepreneurs généraux ou encore à leur compte. Ils peuvent travailler sur divers types de toits ou se spécialiser dans les toits légèrement inclinés des immeubles commerciaux et industriels ou encore dans les toits à pente raide, que l’on retrouve sur la plupart des immeubles résidentiels.

Les aptitudes mécaniques, la dextérité manuelle et l’habileté à travailler en équipe constituent des atouts pour les gens qui veulent exercer ce métier. Les couvreurs et les couvreuses travaillent principalement à l’extérieur et le travail peut être saisonnier. L’environnement de travail est exposé et peut impliquer des températures extrêmement froides à extrêmement chaudes. Le métier de couvreur ou de couvreuse est exigeant physiquement et nécessite des efforts considérables pour soulever des charges, grimper, se pencher, s’agenouiller et se tenir en équilibre sur des surfaces élevées, inclinées et parfois glissantes.

Les couvreurs et les couvreuses travaillent avec des personnes œuvrant dans d’autres métiers de la construction comme des ferblantiers et des ferblantières, des entrepreneurs et des entrepreneures mécaniques, des électriciens et des électriciennes, ainsi que des charpentiers et des charpentières, dans les secteurs industriel, commercial et résidentiel. Avec une formation supplémentaire, les couvreurs et les couvreuses peuvent utiliser leurs habiletés dans des professions reliées à la leur, comme celles de charpentier ou charpentière, ferblantier ou ferblantière, briqueteur-maçon ou briqueteuse-maçonne, ou encore vitrier ou vitrière. Après avoir acquis de l’expérience, ils peuvent accéder à des positions telles que superviseur ou superviseure, estimateur ou estimatrice, gestionnaire de projet, entrepreneur ou entrepreneure, consultant ou consultante, représentant ou représentante technique, ou inspecteur ou inspectrice.

Tendances dans le métier de couvreur/couvreuse

Les nouveaux produits

Il y a une augmentation des types de systèmes de toiture disponibles pour répondre à l’évolution constante de l’environnement canadien. Les toits écologiques, tels que les toits verts et les matériaux réfléchissants pour les toits, sont plus courants. En outre, des produits plus respectueux de l’environnement sont utilisés, tels que les membranes monocouches, les systèmes appliqués à froid et fixés mécaniquement, plutôt que le bitume appliqué à chaud.

En raison des impacts environnementaux et des risques sanitaires des produits d’asphalte chaud, des innovations telles que les adhésifs à faible gonflement remplacent ces produits dans de nombreuses conceptions de systèmes de toiture. Ces adhésifs peuvent présenter leurs propres risques et doivent être utilisés conformément aux spécifications des fabricants.

Sur les couvertures à pente douce, les adhésifs chimiques réduisent le besoin d’asphalte et de fixations mécaniques. Dans de nombreuses applications de toiture, on utilise davantage de matériaux autoadhésifs. L’utilisation d’adhésifs réduit les ponts thermiques qui sont inhérents aux fixations mécaniques.

Il existe de nouveaux adhésifs à faible teneur en composés organiques volatils (COV) sur le marché, qui remplacent les adhésifs à base de solvant utilisés pour la fixation des éléments de toiture. Ces nouveaux adhésifs réduisent les dégagements gazeux volatils dans les espaces confinés.

Les systèmes appliqués à froid réduisent le risque d’incendie lors de l’installation. Les compagnies d’assurance et les fabricants soutiennent cette méthode comme étant un moyen plus sûr d’installer le système de toiture.

On constate une augmentation des sous-couches synthétiques sur le marché. Elles sont appliquées sous une couverture à pente raide, sont plus légères et durent plus longtemps que les barrières traditionnelles.

La terminologie dans l’industrie évolue également. Par exemple, les acronymes MARS, AARS et PARS entrent dans le vocabulaire de la toiture. MARS est l’abréviation de mechanically attached roofing system (système de toiture à fixation mécanique). AARS est l’abréviation de adhesive adhered roofing system (système de toiture adhésive). PARS est l’abréviation de partially adhered roofing system (système de toiture partiellement collé).

Les outils et l’équipement

Le métier est devenu plus mécanisé avec de nombreuses pièces d’équipement telles que l’équipement d’installation automatique de membranes et l’équipement d’induction de chaleur. Celles-ci ont permis d’accroître la productivité et l’efficacité et peuvent réduire les besoins en main-d’œuvre. Ils peuvent également contribuer à réduire les risques de blessures et les dommages matériels. Les couvreurs et les couvreuses doivent être formés sur la bonne utilisation et sur l’entretien de ce nouvel équipement.

Santé et sécurité

L’accent est davantage mis sur la formation et l’orientation en matière de sécurité sur le lieu de travail. Dans certaines provinces et certains territoires, il est obligatoire pour les employés de suivre une formation en matière de protection contre les chutes et de travail en hauteur, et de politique et de procédures de sécurité spécifiques au chantier et à la tâche.

Les systèmes mobiles de protection contre les chutes sont maintenant utilisés pour réduire les risques et les blessures sur les bâtiments qui n’ont pas de systèmes d’ancrage permanents en place.

Environnement

Le recyclage des matériaux de toiture et le resurfaçage sont de plus en plus populaires en raison des préoccupations environnementales et des exigences LEED pour les projets de construction. Ces nouvelles pratiques peuvent aussi réduire les coûts d’élimination.

Sommaire des compétences essentielles

Les compétences essentielles sont les compétences nécessaires pour vivre, pour apprendre et pour travailler. Elles sont à la base de l’apprentissage de toutes les autres compétences et permettent aux gens d’évoluer avec leur emploi et de s’adapter aux changements du milieu du travail.

Grâce à des recherches approfondies, le gouvernement du Canada et d’autres organismes nationaux et internationaux ont déterminé et validé neuf compétences essentielles. Ces compétences sont mises en application dans presque tous les métiers et dans la vie quotidienne sous diverses formes.

Une série d’outils approuvés par le CCDA ont été élaborés pour aider les apprenties et les apprentis à suivre leur formation et à être mieux préparés pour leur carrière dans les métiers. Les outils peuvent être utilisés avec ou sans l’assistance d’une personne de métier, d’une formatrice ou d’un formateur, d’une employeuse ou d’un employeur, d’une enseignante ou d’un enseignant ou d’une mentore ou d’un mentor pour :

Il est possible de consulter ou de commander en ligne les outils au https://www.canada.ca/fr/emploi-developpement-social/programmes/competences-essentielles/profils.html.

Le présent document peut renfermer une description de la mise en pratique de ces compétences dans les énoncés de compétences et de connaissances nécessaires pour exécuter chaque sous-tâche du métier. Un aperçu des exigences pour chaque compétence essentielle tiré des profils des compétences essentielles suit. Le lien vers le profil complet des compétences essentielles se trouve au http://www.sceau-rouge.ca/.

Niveau de performance auquel s’attend l’industrie

Toutes les tâches doivent être effectuées conformément aux règlements, aux normes et aux codes provinciaux et territoriaux applicables. Toutes les normes de santé et de sécurité doivent être respectées et observées. Le travail doit être de grande qualité et être effectué efficacement sans gaspillage de matériaux et sans endommager l’environnement. Toutes les exigences des employeurs, des ingénieurs, des concepteurs, des fabricants, des clients et des politiques d’assurance de la qualité doivent être respectées. Au niveau de performance d’un compagnon ou d’une compagne, toutes les tâches doivent être menées avec un minimum d’orientation et de supervision. Au fur et à mesure qu’ils progressent dans leur carrière, il est attendu qu’ils continuent à mettre leurs compétences et leurs connaissances à niveau pour suivre l’évolution de l’industrie et qu’ils favorisent

Exigences linguistiques

Il est attendu que les compagnons et les compagnes peuvent comprendre et communiquer en anglais ou en français, les deux langues officielles du Canada. L’anglais et le français sont les langues des affaires courantes ainsi que les langues d’enseignement dans les programmes de formation en apprentissage.

Diagramme à secteurs de la pondération de l’examen du sceau rouge

Version textuelle
  • Activité principale A Mettre en pratique les compétences professionnelles communes 18 %
  • Activité principale B Préparer la toiture et le platelage 14 %
  • Activité principale C Installer la couverture en pente douce 31 %
  • Activité principale D Installer la couverture en pente raide 13 %
  • Activité principale E Imperméabiliser les surfaces et les protéger contre l’humidité 10 %
  • Activité principale F Évaluer, entretenir et réparer la toiture 14 %

Ce diagramme à secteurs représente la structure de l’examen interprovincial du Sceau rouge. Les pourcentages sont fondés sur la contribution de gens du métier de partout au Canada. Le tableau des tâches présenté dans les prochaines pages indique la distribution des tâches et des sous-tâches dans chaque activité principale et la distribution des questions attribuées aux tâches. L’examen interprovincial pour ce métier comporte 125 questions.

Couvreur/couvreuse - Tableau des tâches

Activité principale A – Mettre en pratique les compétences professionnelles communes 18 %

Activité principale B – Préparer la toiture et le platelage 14 %

Activité principale C – Installer la couverture en pente douce 31 %

Activité principale D – Installer la couverture en pente raide 13 %

Activité principale E – Imperméabiliser les surfaces et les protéger contre l’humidité 10 %

Activité principale F – Évaluer, entretenir et réparer la toiture 14 %

Harmonisation de la formation en apprentissage

Les autorités provinciales et territoriales en matière d’apprentissage sont responsables de leurs programmes d’apprentissage respectifs. Dans un esprit d’amélioration continue et pour faciliter la mobilité de la main d’œuvre au Canada, les autorités participantes ont convenu de travailler ensemble pour harmoniser certains éléments de leurs programmes, lorsque cela est possible. À la suite d’une consultation auprès des intervenants dans un métier en particulier, les autorités participantes se sont entendues pour harmoniser les éléments énumérés plus bas. Il est toutefois important de retenir que l’application de ces éléments harmonisés peut varier d’une province ou d’un territoire à l’autre, en fonction de leurs propres circonstances. Pour obtenir plus de renseignements sur la mise en œuvre dans une province ou un territoire en particulier, contactez l’autorité provinciale ou territoriale en matière d’apprentissage de cette province ou ce territoire.

1. Nom du métier

Le nom officiel du métier désigné Sceau rouge de couvreur/couvreuse.

2. Nombre de niveaux dans le programme d’apprentissage

Le nombre de niveaux de formation technique recommandé pour ce métier est trois (3).

3. Nombre total d’heures de formation en apprentissage

Le nombre total d’heures de formation en cours d’emploi et de formation en classe pour ce métier est 5 400.

4. Ordonnancement des sujets et des sous-tâches s’y rattachant

Les titres des sujets présentés dans le tableau ci-dessous sont placés dans une colonne pour chaque niveau d’apprentissage en formation technique. Chaque sujet est accompagné des sous-tâches et de leur numéro de référence. Les sujets dans les cellules grises représentent ceux qui sont couverts « en contexte » avec d’autres formations dans les années suivantes.

Niveau d’apprentissage en formation technique
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
- En contexte En contexte
- Exécuter les fonctions liées à la sécurité Exécuter les fonctions liées à la sécurité
- Les pratiques courantes associées aux toits à pente raide Les pratiques courantes associées aux toits à pente raide
Performs safety-related functions
1.01 Maintenir un environnement de travail sécuritaire
1.02 Utiliser l’équipement de protection individuelle (EPI) et l’équipement de sécurité
- -
Utiliser les outils et l’équipement (Aperçu)
2.01 Utiliser les outils à main
2.02 Utiliser les outils mécaniques, les outils pneumatiques, l’équipement de soudage à l’air chaud, l’équipement à induction et l’équipement alimenté
2.03 Utiliser l’équipement de hissage, de levage et de gréage
2.04 Utiliser l’équipement d’accès
2.05 Utiliser l’équipement de traitement à chaud
2.06 Utiliser l’équipement motorisé
Utiliser les outils et l’équipement (Tâches spécifiques)
2.01 Utiliser les outils à main
2.02 Utiliser les outils mécaniques, les outils pneumatiques, l’équipement de soudage à l’air chaud, l’équipement à induction et l’équipement alimenté
2.03 Utiliser l’équipement de hissage, de levage et de gréage
2.04 Utiliser l’équipement d’accès
2.05 Utiliser l’équipement de traitement à chaud
2.06 Utiliser l’équipement motorisé
Utiliser les outils et l’équipement (Tâches spécifiques)
2.01 Utiliser les outils à main
2.02 Utiliser les outils mécaniques, les outils pneumatiques, l’équipement de soudage à l’air chaud, l’équipement à induction et l’équipement alimenté
2.03 Utiliser l’équipement de hissage, de levage et de gréage
2.04 Utiliser l’équipement d’accès
2.05 Utiliser l’équipement de traitement à chaud
2.06 Utiliser l’équipement motorisé
Organiser le travail
3.01 Utiliser la documentation et les documents de référence
3.02 Interpréter les devis et les dessins
3.04 Évaluer les conditions du chantier
3.05 Placer l’équipement et les matériaux au sol et sur le toit
3.06 Préparer les systèmes d’élimination des matériaux
Organiser le travail
3.01 Utiliser la documentation et les documents de référence
3.02 Interpréter les devis et les dessins
3.04 Évaluer les conditions du chantier
3.05 Placer l’équipement et les matériaux au sol et sur le toit
3.06 Préparer les systèmes d’élimination des matériaux
Organiser le travail
3.02 Interpréter les devis et les dessins
3.03 Estimer les matériaux
3.07 Évaluer les conditions du toit près des installations
Utiliser les techniques de communication
4.01 Utiliser les techniques de communication

-

Utiliser les techniques de communication et de mentorat 4.01 Utiliser les techniques de communication
4.02 Utiliser les techniques de mentorat
Préparer la toiture en vue du remplacement
5.01 Protéger les environs du chantier
5.02 Retirer les débris
5.03 Enlever la couverture et les solins
Préparer la toiture en vue du remplacement
5.04 Préparer le substrat pour la couverture
5.05 Effectuer les ajustements mineurs aux pénétrations, aux costières et aux parapets
-
Préparer le platelage en vue de l’installation
6.02 Nettoyer la surface du platelage
6.04 Assécher le platelage
Préparer le platelage en vue de l’installation
6.01 Inspecter le platelage
6.03 Vérifier l’emplacement des pénétrations de toit, des costières et des parapets
Préparer le platelage en vue de l’installation
6.01 Inspecter le platelage
6.03 Vérifier l’emplacement des pénétrations de toit, des costières et des parapets
Installer les composants des couvertures en pente douce (Aperçu/Identification des composants)
7.01 Installer les panneaux de soutien
7.02 Apprêter le substrat
7.03 Installer les pare-vapeur, les écrans pare-vapeur et les pare-air
7.04 Installer l’isolant
7.05 Installer les panneaux de couverture
7.06 Installer les drains, les évents, les costières et les pénétrations
7.07 Placer le lest, les passerelles et les surfaces protectrices
7.08 Installer les solins métalliques
Installer les composants des couvertures en pente douce
7.01 Installer les panneaux de soutien
7.02 Apprêter le substrat
7.03 Installer les pare-vapeur, les écrans pare-vapeur et les pare-air
7.04 Installer l’isolant
7.05 Installer les panneaux de couverture 7.06 Installs drains, vents, curbs and penetrations
7.07 Placer le lest, les passerelles et les surfaces protectrices
7.08 Installer les solins métalliques
Installer les composants des couvertures en pente douce
(Science du métier/Installation des composants)
7.01 Installer les panneaux de soutien
7.02 Apprêter le substrat
7.03 Installer les pare-vapeur, les écrans pare-vapeur et les pare-air
7.04 Installer l’isolant
7.05 Installer les panneaux de couverture
7.06 Installer les drains, les évents, les costières et les pénétrations
7.07 Placer le lest, les passerelles et les surfaces protectrices
7.08 Installer les solins métalliques
Installer la membrane des toits en pente douce
(Toit multicouche)
8.01 Détendre la membrane
8.02 Installer la membrane
8.03 Installer la membrane avec des procédés à liquide chaud
8.06 Installer la membrane avec des procédés à froid
8.07 Installer la membrane avec des fixations mécaniques
8.10 Installer les solins-membranes
8.11 Installer les matériaux de scellement et les drains temporaires
Installer la membrane des toits en pente douce
(Bitume modifié)
8.01 Détendre la membrane
8.02 Installer la membrane
8.03 Installer la membrane avec des procédés à liquide chaud
8.04 Installer la membrane avec un chalumeau
8.05 Installer la membrane avec du soudage à l’air chaud
8.06 Installer la membrane avec des procédés à froid
8.07 Installer la membrane avec des fixations mécaniques
8.10 Installer les solins-membranes
8.11 Installer les matériaux de scellement et les drains temporaires
Installer la membrane des toits en pente douce
(Thermoplastiques, thermosets, application liquide,
science du métier)
8.01 Détendre la membrane
8.02 Installer la membrane
8.03 Installer la membrane avec des procédés à liquide chaud
8.05 Installer la membrane avec du soudage à l’air chaud
8.06 Installer la membrane avec des procédés à froid
8.07 Installer la membrane avec des fixations mécaniques
8.08 Installer la membrane en indépendance
8.09 Installer les membranes à application liquide
8.10 Installer les solins-membranes
8.11 Installer les matériaux de scellement et les drains temporaires
Les pratiques courantes associées aux toits à pente raide
9.01 Installer les sous-couches sur les toits à pente raide
9.02 Installer les ventilations sur les toits à pente raide
9.03 Installer les noues sur les toits à pente raide
9.04 Installer les dos d’âne sur les toits à pente raide
9.05 Installer les solins de pénétration sur les toits à pente raide
- -
Installer les bardeaux
(Asphalte)
10.01 Déterminer la disposition des bardeaux
10.02 Installer les bardeaux de départ et le rang de départ
10.03 Fixer les bardeaux
10.04 Couper les bardeaux
10.05 Coller les jupes de bardeaux
10.06 Installer des solins métalliques pour les couvertures en bardeaux
Installer les bardeaux
(Bois et composite)
10.01 Déterminer la disposition des bardeaux
10.02 Installer les bardeaux de départ et le rang de départ
10.03 Fixer les bardeaux
10.04 Couper les bardeaux
10.06 Installer des solins métalliques pour les couvertures en bardeaux
Installer les bardeaux
(Métal)
10.01 Déterminer la disposition des bardeaux
10.02 Installer les bardeaux de départ et le rang de départ
10.03 Fixer les bardeaux
10.04 Couper les bardeaux
10.06 Installer des solins métalliques pour les couvertures en bardeaux
- - Installer les tuiles de couverture
11.01 Installer les liteaux et les voliges pour les tuiles de couverture
11.02 Fixer les tuiles de couverture
11.03 Couper les tuiles de couverture
11.04 Installer les bandes de fermeture pour les tuiles de couverture
11.05 Installer les bardeaux de faîtage et les arêtiers
11.06 Installer des solins métalliques pour les tuiles de couverture
- - Installer les panneaux de couvertures métalliques préformés
12.01 Installer les liteaux et les voliges pour les panneaux de couvertures métalliques préformés
12.02 Fixer les panneaux de couvertures métalliques préformés
12.03 Couper la tôle
12.04 Installer les bandes de fermeture pour les panneaux de couvertures métalliques préformés
12.05 Installer les arrêts de neige
12.06 Installer les solins métalliques pour les panneaux de couvertures métalliques préformés

-

Imperméabiliser les surfaces
13.01 Préparer les substrats d’étanchéité
13.02 Appliquer la membrane d’étanchéité
Imperméabiliser les surfaces
13.03 Installer les composants verts, renouvelables, végétaux et protégés des membranes

-

Protéger les surfaces contre l’humidité
14.01 Appliquer les matériaux de protection contre l’humidité
14.02 Appliquer la couche protectrice

-

- - Évaluer l’état de la toiture
15.01 Inspecter la toiture
15.02 Effectuer les essais de coupe
15.03 Déterminer l’entretien ou les réparations nécessaires

-

Entretenir et réparer la toiture en pente douce
16.01 Entretenir la toiture en pente douce
16.02 Réparer la toiture en pente douce
Entretenir et réparer la toiture en pente douce
16.01 Entretenir la toiture en pente douce
16.02 Réparer la toiture en pente douce

-

Entretenir et réparer la toiture en pente raide
17.01 Entretenir la toiture en pente raide
17.02 Réparer la toiture en pente raide
Entretenir et réparer la toiture en pente raide
17.01 Entretenir la toiture en pente raide
17.02 Réparer la toiture en pente raide