Sommaire des compétences pour réussir (compétences essentielles)
Les compétences essentielles sont les compétences nécessaires au travail, à l’apprentissage et dans la vie. Elles sont à la base de l’apprentissage de toutes les autres compétences et permettent aux gens d’évoluer avec leur emploi et de s’adapter aux changements du milieu du travail.
Grâce à des recherches approfondies, le gouvernement du Canada et d’autres organismes nationaux et internationaux ont déterminé et validé neuf compétences essentielles. Ces compétences sont mises en application dans presque toutes les professions et dans la vie quotidienne sous diverses formes.
Une série d’outils approuvés par le CCDA ont été élaborés pour aider les apprentis et les apprenties à suivre leur formation et à être mieux préparés pour leur carrière dans les métiers. Les outils peuvent être utilisés avec ou sans l’assistance d’une personne de métier, d’un formateur ou d’une formatrice, d’un employeur, d’un enseignant ou d’une enseignante, ou d’un moniteur ou d’une monitrice pour :
- comprendre comment les compétences essentielles sont utilisées dans le métier;
- déterminer les forces en matière de compétences essentielles et les aspects à améliorer;
- améliorer les compétences essentielles et les chances de réussir un programme d’apprentissage.
Les outils sont disponibles en ligne au http://www.edsc.gc.ca/fra/emplois/ace/ où il est aussi possible de les commander.
Ce document peut renfermer une description de la mise en pratique de ces compétences à l’intérieur des énoncés de compétences servant à appuyer chaque sous-tâche du métier. Un aperçu des exigences pour chaque compétence essentielle tiré des profils des compétences essentielles suit. Le lien vers la version intégrale se trouve au www.sceau-rouge.ca.
Lecture
Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) lisent des textes comme les courtes descriptions et les instructions sur les étiquettes des produits. Ils lisent des bulletins, des manuels et des méthodes d’installation, d’utilisation, de diagnostic de panne et de réparation de l’équipement. Ils lisent aussi des courriels et des notes d’information envoyés par les superviseurs, les collègues et les fournisseurs, à propos du travail en cours.
Utilisation des documents
Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) numérisent et localisent des données sur des étiquettes, des listes, des tableaux et des horaires. Ils peuvent avoir à interpréter des graphiques lorsqu’ils surveillent l’utilisation de l’équipement. Ils interprètent ou examinent des schémas de principe des systèmes (pneumatiques, mécaniques, structuraux et hydrauliques) afin de repérer les défectuosités. Ils peuvent aussi extraire et étudier des données tirées de dessins à l’échelle pour déterminer l’emplacement de la machinerie à installer et pour vérifier l’emplacement de la machinerie. Ils remplissent aussi des formulaires comme les bons de commande, les formulaires d’entretien, les journaux de bord ainsi que les bons de travail.
Rédaction
Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) rédigent de courtes entrées de texte dans les journaux de bord et les formulaires. Ils peuvent écrire des méthodes d’entretien et de réparation. Ils écrivent des courriels aux superviseurs et aux collègues sur le travail en cours, ainsi qu’aux fournisseurs au sujet des spécifications de l’équipement. Ils rédigent parfois des rapports d’incidents et mettent à jour les dessins.
Communication orale
Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) parlent aux fournisseurs et aux entrepreneurs au sujet des spécifications de l’équipement et de l’accès, des commandes, ainsi que des périodes de livraisons et des périodes d’entretien et de réparation. Ils discutent des bons de travail, des défectuosités de l’équipement et de la coordination des tâches avec les collègues. Ils informent les superviseurs des progrès des travaux et ils peuvent chercher à obtenir leurs conseils et leur approbation. Ils peuvent discuter du travail avec les clients, les conseiller au sujet de l’entretien et proposer des modifications à l’équipement. Ils discutent également de sécurité, de productivité ainsi que de changements aux procédures et aux politiques lors de réunions avec les collègues, les superviseurs, les ingénieurs et les clients. Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) communiquent avec d’autres gens de métier et des membres du personnel d’autres services.
Calcul
Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) mesurent différentes propriétés physiques de l’équipement. Des calculs sont nécessaires dans plusieurs aspects du métier de mécaniciens industriels (de chantier) comme les systèmes pneumatiques, mécaniques, structuraux et hydrauliques. Ils calculent les distances, les totaux, les maximums, les minimums, les tolérances, les ajustements et les quantités requises. Ils calculent aussi les charges, les capacités, les vitesses, les avances et les dimensions des composants mécaniques et des systèmes. Ils effectuent des calculs dans le but de régler et d’aligner la machinerie et l’équipement selon les spécifications et pour diagnostiquer les variables de traitement.Ils estiment les distances et le poids appropriés pour le gréage, le hissage, le levage, l’équipement et les méthodes.
Capacité de raisonnement
La capacité de raisonnement est primordiale pour le métier de mécanicien industriel et de mécanicienne industrielle (de chantier). Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) peuvent résoudre des problèmes en fabriquant ou en adaptant des pièces pour d’autres machines lorsque les pièces nécessaires ne sont pas disponibles pour l’entretien et les réparations. Ils peuvent choisir de remettre en état, de réparer et de remplacer les pièces usées et défectueuses comme les tuyaux flexibles, les moteurs, les soupapes et les bagues. Ils prennent en considération des facteurs comme les lignes directrices de l’entretien, le rendement et les résultats des tests, la sécurité, l’efficacité et la durabilité des pièces de remplacement. Ils évaluent les conditions des pièces et de l’équipement, ainsi que la sécurité du chantier. Ils jugent de la faisabilité des concepts pour les petites modifications à l’équipement et à la machinerie, veillant à ce que les concepts satisfassent aux spécifications techniques, aux règlements et aux exigences en matière de rendement.
Technologie numérique
Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) peuvent aussi utiliser des bases de données pour effectuer des recherches sur l’historique d’entretien, les éléments et les procédures réglementaires. Ils peuvent aussi saisir des données à partir des ordres de travail complétés dans un système informatisé de gestion de l’entretien (SIGE). Ils utilisent des programmes pour créer et modifier des dessins avec des logiciels de conception assistée par ordinateur, et pour contrôler et surveiller l’utilisation d’équipement de fabrication et d’usinage. Ils utilisent des outils à main informatisés d’alignement, de nivellement et de mesure des vibrations. Ils peuvent utiliser des logiciels de traitement de texte pour rédiger, modifier et mettre en forme des textes comme les rapports d’incidents et les méthodes de maintenance. Ils peuvent consulter les bons de travail et évaluer les renseignements et les documents à partir de tablettes, de téléphones ou d’autres appareils électroniques.
Travail d’équipe
Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) effectuent principalement leurs tâches de façon autonome. Ils travaillent avec d’autres mécaniciens industriels et mécaniciennes industrielles (de chantier), avec du personnel d’autres secteurs et avec les organismes provinciaux et territoriaux, selon le type de travail à effectuer.
Formation continue
Les mécaniciens industriels et les mécaniciennes industrielles (de chantier) doivent lire des manuels et des bulletins pour rester au courant des développements au sein de leur métier. Ils peuvent aussi prendre part à des séances de formation (en ligne ou en salle de classe) sur les nouvelles technologies, l’équipement et les procédures de sécurité. Ils apprennent aussi de façon informelle en échangeant de l’information avec des collègues et des fournisseurs.